CILAOS

route de Cilaos
Cette vue, empruntée à un site ami comme les deux suivantes,
montre bien l'horreur de la situation :
M. B., qui n'aime guère les routes de montagne
et pensait avoir parcouru naguère en Corse
les pires des virages, dut,
pour atteindre un des nirvanas des randonneurs,
suivre ce redoutable monstre aux 400 virages !

Non seulement il y a des passages
à une seule voie
où l'on ne sait pas à l'avance
si un véhicule est engagé,
mais en outre,
on se retrouve à plusieurs reprises
à l'entrée de tunnels
obscurs et peu amènes,
également à une voie.











         
 
 

La descente fut plus clémente.
Il est temps de révéler à nos lecteurs quelques détails sur le cirque de Cilaos.
En malgache, Tsilaosa signifie "lieu où l'on se trouve en sécurité".
Les esclaves échappés de chez leur maître et poursuivis par les chasseurs d'esclaves
établirent ici des campements pour vivre en toute liberté. La fuite s'appelait le marronage.
Les esclaves marrons pouvaient aussi se réfugier sur l'Ilet-à-Cordes.
La route aux 400 virages sur 36 km fut construite entre 1927 et 1932 seulement.

Auparavant, les riches montaient en chaise à porteur en une journée entière pour se soigner dans les thermes.

Les "Petits Blancs" sans terre quittant les bas monopolisés par la canne à sucre viennent ici à partir de 1835. Ils cultivent les lentilles et la vigne et pratiquent l'élevage.
Aujourd'hui, environ 3000 personnes vivent ici.
Grâce à saint Expedit, les randonneurs et les habitants vont bien.  La station thermale, la seule de l'océan Indien est en réfection et va bientôt ouvrir.




Le temps est découvert et la végétation luxuriante.

 


Et toujours saint Expedit pour protéger ceux qui défient la montagne.






Après ces impressions botaniques
et des jambes fort fourbues,
il faut redescendre à Saint-Pierre