Nos amis, lassés du jeu du vent et des vagues,
des montagnes et des champs de canne à sucre,
se penchaient volontiers, l'âme franciscaine,
vers la gent animale.
Certes, leur envie d'exterminer certains coqs
les ramenait à la conception faussement darwiniste
de la lutte pour la vie.
Mme B. s'était donné pour mission, à l'instar d'Orphée,
d'amadouer les requins agressifs.
Las, nul ne se montra.
Elle se tourna donc vers la gent ailée.
Depuis longtemps, des filaos à feuille de prêle
(Casuarina equisetifolia) colonisés par des tisserands,
nommés ici béliers intriguaient nos amis :
un certain arbre était choisi parmi des centaines d'autres,
et le voici habitat collectif
et siège d'une agitation bruyante et incessante.
Mme B. n'eut de cesse de s'approprier un nid.
Elle se rendit vite compte
qu'elle pouvait
en trouver des dizaines,
et un conflit sur la bonne quantité à rapporter se développa,
bien éloigné des considérationsscientifico-franciscaines.







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Ceci n'est pas un animal, mais la photo officielle du moment où Mme B.
a provoqué un remue-ménage total sur la plage à cause d'une baleine.
Elle en avait vu bien d'autres depuis !









On voit ci-contre
M. B. travaillant
à ces pages
sur une table
encombrée de nids.
Le cocotier dangereux
déjà évoqué
surplombant sa tête



Le gecko de Manapany (Phelsuma inexpectata) a une aire de répartition fort réduite. Nos amis ont eu la chance de pouvoir l’observer de près !





               
                  






Comme on le voit ci-dessus, cette île abrite encore d'innombrables spécimens d'êtres intermédiaires entre les végétaux et les animaux.