Nos amis, déjà fort sanctifiés par la cérémonie tamoul du matin (Mme B. n'avait vu que le cortège mais son époux lui avait exposé en détail ce qu'il avait vu), allèrent, avec un avocat (au cas où) à l'inauguration du temple Guan Di. Leur inquiétude face à ce Dieu guerrier tomba
lorsqu'ils lurent (de gauche à droite, bien entendu) : Que dix-mille années de prospérité s'abattent sur les honorables visiteurs en ces jours d'inauguration de notre noble temple, le dos à la montagne et l'entrée tournée vers les lointains maritimes d'où vinrent récemment nos ancêtres très respectés !




Afin de ne point effrayer nos lecteurs par la férocité du Dieu,
nous présentons d'abord une vue latérale du temple.


Le jeune couple avait gravi les marches et contemplé de face le temple dans sa majesté,
mais ni l'un ni l'autre ne se sentait déjà suffisamment pur pour entrer dans le sanctuaire.

(Nous devons cette photo à la courtoisie de maître F. J.)


Un rite de purification s'avérait nécessaire. Nous en montrerons ici les seuls instruments extérieurs, ne pouvant décrire l'expérience intime.





Heureusement, des fanfreluches
pendouillant en grand nombre du plafond
venaient égayer l'aspect redoutable
du maître des lieux et de ses acolytes
(celui de gauche surtout).
M. et Mme B. se sentaient bien petits
face à tant de grandeur !