En ce lendemain de 15 août,
les lumignons brûlaient encore,
réchauffant le cœur
des voyageurs inquiets.

Ils se demandèrent
si leur faible foi
ne leur vaudrait pas
une excommunication
comme celle qu'on
pourra lire en cliquant sur l'image ci-dessous.







En montant vers le village de Hellbourg
où ils allaient séjourner deux nuits,
nos amis admirèrent le Voile de la mariée.
L'image peine à donner la dimension de ces trois cascades.
De même, l'esprit humain peine à dénombrer
le nombre de cascades de cette île.
La végétation luxuriante était nouvelle pour M. B.,
qui perdait ses repères : il ne faisait que 20 degrés,
mais de nombreuses plantes tropicales
gigantissaient tranquillement.







Une fois installés dans leur modeste demeure,
nos amis n'eurent de cesse de se chausser en randonneurs
et d'aller sur les traces des anciennes thermes.
Lorsqu'elles fonctionnaient, avant qu'un cyclone
n'y mette bon ordre, les gens bien venaient des bas
dans des "cases de changement d'air"
pour bénéficier de leurs bienfaits,
analogues à ceux des eaux de Vichy.
La fougère arborescente, rappelant des ères si anciennes
qu'on en avait oublié jusqu'au nom, ravit nos amis.




Le cimetière sous les nuages
et une arche de verdure aux thermes.
L'un ouvert, l'autre fermée…






Quand le ciel se dégage, on voit les pentes raides qui entourent le cirque.

Nos amis s'imaginent, plus jeunes, gravissant ces pentes inhospitalières…

Le gigantisme des bambous plongeait M.  B.
dans des abîmes d'introspection.




Une enquête de gendarmerie
mettant en œuvre
un drone végétabilisé permit
de découvrir les coupables.


 

Un jour, nos amis parvinrent au modeste
oratoire des trois cascades
dont l'inaccessibilité réservait l'accès
aux véritables croyants.
Lors de l'interrogatoire, ils avouèrent avoir commis ce forfait dans l'espoir que des membres de leur communauté de gens du voyage (fidèles de cet oratoire) découvrent plus tard cette trace laissée par leurs ancêtres à l'ère macronienne.




Disons une fois pour toutes qu'une case créole
est une vraie maison, pas une cahutte !



Sans coq, pas de vraie case !



Quand la végétation reprend ses droits !







Contempler L'âme de la France
dans cet endroit perdu de l'océan Indien
fit vibrer la corde chauvine de nos amis.
Ils entonnèrent secrètement la Marseillaise.



Après avoir découvert
la pomme en l'air…



…nos amis pouvaient affronter le redoutable Pisse en l'air qui arrose les véhicules jour et nuit.


Redescendant dans la vallée,
ils dirent adieu
au système de fermeture
des volets et des portes.